By | 10 janvier 2022

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Gérard Siary [1] Université Montpellier 3
Michel Boeglin [2] Université Montpellier 3 – IRIEC
Marie-Pierre Noël [3] Sorbonne Université – EDITTA

 

  1. En 1579, Alessandro Valignano, Visiteur de la Compagnie de Jésus aux Indes, arrive au Japon, chargé de réorganiser la mission jésuite d’Orient, qui, selon le traité de Tordesillas, relève de la sphère coloniale du Portugal. Comme maint voyageur avant lui, notamment François Xavier, il découvre un pays inouï, de mœurs altières, raffinées, ombrageuses. Avec l’aide de seigneurs baptisés de Kyūshū (sud-Japon), notre tour-opérateur avant la lettre a l’idée d’initier les néo-convertis nippons aux splendeurs de l’Europe catholique s’entend –, et de faire valoir auprès du pape l’importance de la mission jésuite au Japon et la nécessité de la soutenir. Il s’agit aussi et surtout pour la Compagnie de Jésus, d’obtenir le monopole de l’évangélisation sur ces terres, et ce face à l’arrivée des ordres mendiants et des bénédictins, qui arrivent dans le sillage des galions espagnols et portugais.
  2. Alessandro Valignano décide de monter une expédition qui entraîne quatre jeunes gens bien nés de Kyūshū, ainsi que leurs serviteurs, dans un Grand Tour couvrant le Portugal, l’Espagne et l’Italie, avec pour suprême étape la curie romaine. L’expédition appareille du port de Nagasaki le 20 février 1582 (10e année de Tenshō).
  3. À l’escale de Macao, le groupe apprend que le roi d’Espagne Philippe II règne désormais sur le royaume lusitanien. Sans doute pour cette raison, après Lisbonne, le voyage passera par Madrid, puis traversera l’Espagne pour aller à Rome. À partir de 1582, le voyage se poursuit sans Valignano qui, nommé Supérieur de la Province des Indes, est retenu en Inde et suivra la mission de loin en loin. Les voyageurs reviendront au Japon le 21 juillet 1590 – après huit ans de tribulations.
  4. Cette mission est dite ambassade Tenshō en langues occidentales, Tenshō ken.ō shōnen shisetsu天正遣欧少年使節/ « mission des jeunes gens envoyés en Europe à l’ère de Tenshō » en japonais. Avec les notes ramenées par les quatre ados et aujourd’hui perdues, Valignano commandite (ou compose lui-même ? en castillan ?), pour les séminaristes japonais, un manuel qui, traduit en latin par Duarte de Sande, présente l’Europe catholique et ses splendeurs sous le titre De missione legatorum iaponensium ad Romanam curiam (plus loin, De missione) et sort aux presses jésuites de Macao en 1590.
  5. Les études ne manquent pas sur le sujet, et pour cause : outre l’entreprenante Compagnie de Jésus, qui n’a jamais cessé d’entretenir son histoire et son image, la Renaissance marque le début de l’histoire de la globalisation et cette première phase de dévisagement de l’Europe et de l’Asie orientale n’en finit pas d’être scrutée, à plus force raison en ce début de XXIesiècle. Le livre issu de la mission Tenshō est de nature à intéresser histoire culturelle et cultural studies car l’entreprise engage, outre la mission proprement dite, la réception de deux mondes antipodiques et les représentations qui suivent. L’hôte euro-catholique qui reçoit l’invité nippon de marque, roi mage des temps modernes, se renvoie à lui-même, au prisme du regard de l’Autre, sa propre image de force et de prestige. Dans ce double jeu de représentation où le metteur en scène européen construit à la fois le portrait du Nippon adéquat à son dessein et surtout de lui-même en vecteur de civilisation.
  6. Dans l’affaire, De missione est la référence clé. Ou plutôt devrait l’être, car le texte lui-même reste fort peu sollicité comme fait d’actualité, péripétie politique, rhétorique de l’altérité. De missione relate un événement culturel à part entière, qui implique plusieurs acteurs : le producteur et metteur en scène jésuite ; le protagoniste japonais en costume exotique ; les hôtes – villes, cours, curie romaine – qui relèvent leur propre prestige par l’accueil réservé à la délégation ; les canaux médiatiques enfin, qui diffusent la bonne nouvelle en Europe. De missione est aussi un récit de voyage, qui recourt volontiers à l’ekphrasis pour faire imaginer le lieu autre à un Japon qui n’en a aucune idée, et offre également la Weltanschauung jésuite. De missione est enfin une œuvre apologétique, dont le dispositif rhétorique vise tant à démontrer la supériorité de l’Europe chrétienne et catholique sur la base d’une hiérarchie des peuples subtilement dosée, qu’à faire de la réclame pour l’œuvre japonaise de la Compagnie auprès de la curie romaine ; la vision du monde que prête aux Japonais.
  7. Autant d’aspects qui relèvent de l’histoire culturelle et que le colloque, tenu les 8 et 9 novembre 2018 à l’université Montpellier 3 (Site Saint-Charles) s’était donné pour objet de sonder en le rapportant à d’autres supports, telles les icônes, les cérémonies d’accueil et la presse d’époque. C’est une partie de la matière issue dudit colloque que publie ce numéro de la revue CECIL.
  8. Comme le montrent les articles de ce volume, la fameuse ambassade Tenshō s’inscrit dans l’histoire de ce qu’on peut appeler un christianisme d’approche au sens où l’on parle de bouddhisme d’approche, car il ne s’agit de rien de moins que d’accommoder l’Autre afin de le convertir, de calquer son apparence en vue de mieux le déporter vers la foi catholique, de simuler la proximité morale à des fins de communication religieuse. À ce jeu-là, le catholicisme des jésuites est aussi plastique que le bouddhisme. Mais ce jeu de séduction, dissimule une autre feintise qui, elle, procure à l’Européen de souche l’illusion que tout un pays est en voie de conversion sous l’emprise de la Compagnie de Jésus et que l’entreprise mérite donc d’être fiancée, protégée, reconnue.
  9. La démarche chrétienne, au premier plan du De missione, engage une « Weltanchauung » d’où découle le mode de conversion. Le jésuite dresse une cartographie du monde qui repose sur une emprise de l’espace avant même l’emprise sur les esprits. Le jésuite ne désespère pas d’approcher un monde aussi autre que le Japon. L’entreprise de conversion de cette terra nullius offre à la chrétienté une possibilité de renouvellement. L’enjeu est d’incorporer un corps de doctrine chrétienne à la société visée en l’accommodant sans y perdre la Croix. Le jésuite apprend à discerner la différence par mimétisme, en faisant comme l’autre, mais sans s’y perdre. Ne serait-ce, question parmi d’autres, que pour choisir un vin de messe… Au fil des contrées traversées, la comparaison que ne manque pas de faire ici ou là l’un des jeunes gens sert justement à accommoder le dépaysement dont le jésuite prend la mesure.
  10. Ce souci de cadrage, nommé beaucoup plus tard « contextualisation », détermine ainsi jusqu’à un certain point leur démarche spirituelle ou stratégie de communication. À cet égard, l’idée qu’a Valignano de la Chine depuis le Japon est significative de l’évolution de sa pensée sur la façon de mener l’évangélisation. La savante étude d’histoire des idées de Hsin-Tien Chuang (« Entre “philosophie” et “religion”. L’image des lettrés chinois selon Alessandro Valignano au tournant de l’année 1588 ») montre qu’informé par Ruggieri, jésuite sinologue, Valignano considère qu’en Chine la religion importe moins qu’au Japon, et que la philosophie confucianiste est la doctrine la plus proche du christianisme, dont les lettrés sont aussi fonctionnaires de l’empire chinois et doivent être tenus pour interlocuteurs privilégiés, de sorte que le confucianisme devient pour les jésuites comme une religion à part entière avec laquelle se confronter. Parfait exemple de la prise de mesure de la part des jésuites.
  11. De cette même approche adaptée ou accommodée au milieu de travail découle aussi la recherche d’un subtil équilibre de l’échange entre l’observateur-participant Valignano et l’observé à convertir, entre autres les puissants seigneurs terriens, dont dépend la conversion de leur fief – sur le principe du cujus regio ejus religio. Gorgé d’humanisme renaissant, courtisan averti grâce au Cortegiano de Castiglione, le grand Visiteur du Japon s’applique à entretenir une certaine réciprocité dans l’échange interculturel, mais, comme le démontre fermement Giovanni Pizzorusso (« Le De Missione dans la stratégie missionnaire et la communication culturelle d’Alessandro Valignano »), sans cesser de garder la balance entre l’empathie mesurée pour les mœurs locales et l’affirmation univoque de la supériorité de la foi et du monde chrétien. De façon à la fois pédagogique et diplomatique, il construit De missione en forme de dialogue classique et fait de jeunes apprentis-jésuites japonais les vecteurs de l’information sur l’Europe. Sans doute Valignano anticipe-t-il les techniques de communication interculturelle.
  12. Comme le cross-cultural encounter requiert de l’information, De missione met en effet en scène la matière religieuse, socio-culturelle et historico-politique de l’Europe, objet de l’examen minutieux de Carlo Pelliccia (« Representing Catholic Europe : Alessandro Valignano and De Missione (1590)»). Il s’agit bien d’exhiber devant les jeunes ambassadeurs la magnificence et l’autorité de l’Europe catholique, et dans les conditions les plus adéquates pour qu’ils sortent le moins possible de l’orbite des jésuites au cours de leur séjour, et le prévôt général Claudio Acquaviva veille à ce qu’ils soient accueillis dans les résidences et collèges de la Compagnie de Jésus dans la péninsule italienne. Dans ce dispositif informationnel et cet échange interculturel « orienté », intervient aussi la circulation des livres d’Europe vers le Japon, leur traduction leur publication par les presses jésuites créées au Japon même. Comme le montre avec une belle érudition Aiko MacPhail (« Musing on the sources : Contemptus mundi in Japan 1596 »), les jeunes gens peuvent avoir apporté lors de leur voyage en Europe la traduction japonaise d’un ouvrage très important de la catéchèse jésuite, l’Imitatio Christi, traduction peut-être influencée par ou (faite d’après) la traduction espagnole du dominicain Luis de Granada en 1536. Cette traduction sera publiée en 1596 par les Presses Jésuites au Japon sous le titre de Contemptus mundi.
  13. La représentation de l’événement d’actualité profite plus à l’éclat des cités et de l’Église, à l’Europe en somme, qu’au Japon, où l’expulsion des chrétiens ne va pas tarder. Non contente de susciter la stupor de ses illustres visiteurs en exhibant ses mirabilia, la cité italienne se donne non seulement en spectacle à elle-même en accueillant les quatre ragazzi, mais rivalise aussi avec les autres villes en déploiement de prestige. Et là où Venise, la Sérénissime associe les lointains invités à ses rites et va jusqu’à les donner en objets de monstration – on pense aux zoos humains organisés de la fin du XIXesiècle –, la maison de Mantoue réplique par un feu d’artifice qui illustre le triomphe de la science et de la technique, et s’adapte aux mœurs alimentaires de ses hôtes – comble de l’emprise sur l’Autre. L’enquête d’Alessandro Tripepi (« Political Legitimisation and Identity Construction by Italian Courts Through the Journey of Four Japanese Princes, 1585 ») illustre un phénomène de réseau multipolaire où se mêlent diplomatie, religion et spectacle, mais pour le seul profit de la cité, car l’échange reste asymétrique. En fait, il semble que les légats nippons aient été moins traités en sujets déjà parfaitement intégrés à la communauté chrétienne, ainsi que le voulaient les jésuites, qu’en ambassadeurs dignes d’un traitement diplomatique, et en sujets exotiques, d’où le maintien de cette distance entre le même et l’autre qui fondera bientôt l’orientalisme comme figure de domination. La Compagnie n’a peut-être pas maîtrisé le spectacle jusqu’au bout.
  14. Le citoyen des pays catholiques en apprendra finalement plus sur sa propre actualité que sur le Japon et les Japonais. Des sujets venus de l’ailleurs lointain, on saura peu. Quand il se fait ethnographe, le jésuite ne se départit jamais de l’optique missionnaire. Jérôme Thomas (« “Chez nous roter à table devant les invités est très mal élevé ; au Japon, c’est très courant et personne ne s’en offusque.” Mœurs et coutumes japonaises au prisme des premiers observateurs Européens (1543-1585) ») fait ainsi bien valoir que le discours scrute moins le corps du Japonais, décrit comme blanc – le classement des groupes humains par couleurs date de la fin du XVIIIe siècle –, que sa constitution morale, qui le rend en quelque sorte éligible à la conversion. Le Japonais a certes des défauts, sans doute ceux de la classe guerrière – les samouraïs ou bushi– auxquels ont affaire les jésuites, mais il se distingue par ses mœurs policées, de sorte que les critères chromatiques – peau blanche – et relationnel – sociabilité – s’allient pour suggérer que notre Japonais est mûr pour la conversion. Dommage pour le De missione. Le lecteur européen devra attendre le début du XVIIIe siècle et les Lettres édifiantes et curieuses pour en apprendre davantage sur le Japon.
  15. À l’aller et au retour, les voyageurs font escale en Chine et en ramènent des descriptions qui, comme l’analyse Solange Cruveillé (« Image et représentation de la Chine dans le De Missione»), offrent une vision nuancée du royaume, mais non dénuée de stéréotypes sur l’Empire du milieu.
  16. À la fin du XVIe et au XVIIesiècle, les produits dérivés de l’ambassade sont les feuilles de presse en Europe, et les cartes géographiques, au Japon. Déjà, pour montrer la supériorité tous azimuts de l’Europe, Valignano recourt à la cosmographie, à la géographie, à la cartographie d’alors, surtout au Theatrum orbis terrarum d’Abraham Ortelius, pour représenter le monde chrétien tel qu’il veut que les Japonais le perçoivent. Et, comme l’illustre Angelo Cattaneo (« Encounters? The De missione dialogus, its Cosmographic Discourses and the Global Projection of Christian Europe’s Superiority »), c’est sur cette description informée du monde que s’appuie la peinture des paravents nanban dits sekai chizu byōbu ou « paravents ‘carte du monde’ », notamment ceux du temple Jōtoku 浄徳寺, où le globe entier se présente en planisphère avec les itinéraires de circumnavigation. Texte et image se complètent, l’homologie est patente. L’itinéraire reproduit sur les paravents est bien celui du De missione.
  17. Parallèlement, outre les sources jésuites directes, circulent des resucées, qui attestent une certaine vogue du Japon, et dont Vincent Masse (« “La venue des Princes Japponnois en Europe.” Publications éphémères et séquelles imprimées immédiates (1585-1586) de l’ambassade Tenshō») suit avec brio la diffusion en Europe. Rien qu’en 1585-1586, plus d’une cinquantaine de minces imprimés en Italie, mais aussi en allemand et en français, circulent pour annoncer le passage des quatre ados nippons au Portugal, en Espagne et en Italie, et prennent la mesure du Japon en autant de secteurs d’intérêt (entrées royales, conversions, etc.). En France, c’est même l’événement le plus médiatisé depuis la bataille de Lépante (1571) ! Ces textes brévissimes, de contenu très varié, oscillant entre le familier et l’insolite, illustrent le premier engouement pour le Japon dans les années 1570-1630, bien loin des ambitions de la mission jésuite…
  18. Las, la fête retombe. Rien ne marche. À peine arrivés au Vatican pour rencontrer le pape Clément VII, les jeunes ambassadeurs assistent à la mort de ce dernier et à l’élection de son successeur, Sixte Quint. Le changement de pape ne profite pas à la Compagnie et ouvre la mission chrétienne à d’autres ordres. Les quatre envoyés reviennent au Japon en pleine guerre civile et au moment où l’hégémon en place lance les premières mesures anti-chrétiennes. Le bel édifice jésuite s’effondre comme un château de cartes. Du moins les restes de la mission – entendez la gloire des martyrs – sont-ils accommodés pour servir l’histoire de la glorieuse compagnie. Car il n’est que trop clair, à mesure que s’avance le XVIIesiècle, que le Japon n’est plus terre de mission mais de martyrs patentés. Tout ceci n’aura donc été que pure fantaisie de triomphe…

 

Chronologie de l’ambassade Tenshō

 

1582 (10e année de Tenshō)

– 20 février (28 janvier du calendrier lunaire japonais). Départ du port de Nagasaki.

– 9 mars (15 février). Arrivée à Macao. Attente des vents.

1583 (11e année de Tenshō)

– 20 décembre 1583 (7 novembre 1583). Arrivée à Goa via Malacca et Cochin.

1584 (12e année de Tenshō)

– 10 août (5 juillet du calendrier lunaire japonais). Arrivée à Lisbonne, capitale du Portugal. Hébergement à l’église de São Roque. Invitation au palais royal du cardinal Alberto de Austria (Albert d’Autriche) (neveu de Philippe II et fils de l’empereur Maximilien II) à Sintra.

– 25 novembre (23 octobre). Réception par le roi Philippe II à Madrid, capitale de l’Espagne.

1585 (13e année de Tenshō)

– 1er mars (30 janvier du calendrier lunaire). Arrivée à Livourne, en Italie, via Majorque. Entrée dans le Grand-Duché de Toscane. Premiers pas en Italie.

– 2 mars (1er février). Arrivée à Pise à 13 heures. Réception par Francesco Ier de Médicis, grand-duc de Toscane, au Palazzo di Pisa. Le soir, bal donné par la grande-duchesse Bianca Cappello. À Pise, visite de la Tour penchée, de la cathédrale et la Piazza del Duomo.

– 6 mars (5 février du lunaire). Visite des Chevaliers de Saint-Étienne (version italienne et anglaise) dans l’église de Santo Stefano dei Cavalieri (version italienne et anglaise) sur la Piazza Cavalieri. Comme c’était le mercredi des cendres, le premier jour du Carême, il a reçu les cendres avec le Grand-Duc de Toscane.

– 7 mars (6 février du calendrier lunaire). Arrivée à Florence. Logement au Palazzo Vecchio sur la Piazza della Signoria.

– 11 mars (10 février). Nuit passée à la Villa Pratolino (auj. Villa Demidov) près de Florence.

– 23 mars (22 février). Réception à Rome par le pape Grégoire XIII. Citoyenneté romaine accordée.

– 1er mai (2 avril). Présence au couronnement de Sixte V, successeur de Grégoire XIII.

– 3 juin (6 mai). Départ de Rome. Visite de Venise, Vérone, Milan et d’autres villes. Pèlerinage à Assise.

1586 : (14e année de Tenshō)

– 13 avril 1586 (25 février 1586). Départ de Lisbonne.

1587 (15e année de Tenshō)

– 29 mai (23 avril du calendrier lunaire). Arrivée à Goa, en Inde. Réunis avec Valignano. Discours de Hara Martino au Colegio. Le même mois, Omura Sumitada meurt à Nagasaki.

– juin. Mort d’Otomo Yoshichin (Sorin) à Bungo.

– juillet. Décret d’expulsion des Bateren (Pères) par l’hégémon Toyotomi Hideyoshi.

1590

– 21 juillet. La mission rentre. Retour à Nagasaki.

 

 

 

 

[1] Professeur émérite de littérature générale et comparée à l’université Paul-Valéry Montpellier 3.

[2] Maître de conférences d’espagnol HDR Université Paul-Valéry. Signature institutionnelle : Univ Paul Valéry Montpellier 3, IRIEC EA 740, F34000, Montpellier, France

[3] Professeur de littérature grecque ancienne à Sorbonne Université, membre de l’unité de recherche « Édition, traduction, interprétation des textes anciens », EDITTA, EA 1491, F-75005 Paris, France.